2024 : des travaux inédits sur nos rivières

17 décembre 2024

Prévus dans le contrat environnemental 2022-2024, ils ont nécessité plusieurs années d’étude et de concertation. Cette année a vu émerger deux grands projets structurants pour la Reyssouze. On fait le point sur leur avancée !

Des solutions fondées sur la nature

En raison de l’état dégradé de nombreux cours d’eau du territoire, des interventions sont nécessaires pour restaurer leur fonctionnement naturel.

L’objectif est de redonner vie aux cours d’eau et aux zones humides associées (mares, marais, prairies et forêts humides …) en rétablissant leurs liens et leurs dynamiques naturelles.

La restauration s’appuie sur le principe des solutions fondées sur la nature, qui consistent à redonner aux rivières leurs formes naturelles. Cela permet de recréer une diversité d’habitats, de reconnecter les cours d’eau à leurs berges et zones humides, et d’assurer un fonctionnement optimal du cycle de l’eau.

Ces actions favorisent l’épuration (filtration) des eaux, le stockage de l’eau en cas de crues, la restitution de l’eau en période de sécheresse et l’augmentation de la biodiversité.

Etat initial

Une rivière non modifiée par l'Homme, avec un lit sinueux, des berges douces et végétalisées, qui peut déborder.

Etat actuel

Une rivière fortement modifiée, très incisée avec des berges soumises à l'érosion

Un équilibre à trouver

Une rivière qui retrouve ses fonctions naturelles, reconnectée à ses berges, avec un lit plus étroit bordé de végétation.

Des travaux fortement soumis aux aléas climatiques

L’année 2024 a été marquée par une pluviométrie exceptionnelle, obligeant à adapter nos plannings en fonction des crues et décrues.

Entre inondations des chantiers, terrains impraticables et niveaux d’eau trop élevés, nos interventions sur la Reyssouze à Bourg-en-Bresse et Pont-de-Vaux ont subi plusieurs interruptions, entraînant des retards significatifs. Actuellement à l’arrêt, les travaux devraient reprendre en janvier, sous réserve de conditions météorologiques favorables.

Renaturation de la Reyssouze et du Dévorah à Bourg-en-Bresse

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Le projet ReyDeCa, pour Reyssouze – Dévorah – Canal, est l’un des projets les plus ambitieux du contrat environnemental 2022-2024.

(1) Les travaux ont commencé dès septembre 2023 avec la suppression de la vanne de Pennessuy. L’ouvrage, aménagé dans les années 60, a été remplacé par un pont fixe qui conserve la même capacité à protéger la ville contre les inondations.

(2) La même année débutaient les travaux de restauration écologique de marais du Dévorah et d’une portion de 1,75 km du cours d’eau à l’amont de Bourg-en-Bresse. Ces travaux se sont achevé à l’automne 2024.

(3) L’été 2024 voyait démarrer les deux dernières phases : la débétonisation du canal de Loëze, achevée il y a quelques semaines, (4) et la renaturation de la Reyssouze au niveau de Bouvent, qui se terminera courant 2025.

Restauration écologique de la Reyssouze à Pont-de-Vaux

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Les travaux de restauration de la Reyssouze à Pont-de-Vaux ont débuté à l’été 2024.

(1) Sur 1,2 km, après le barrage des Aiguilles, la Reyssouze est en cours de restauration : ses berges sont retalutées pour mieux connecter les milieux aquatiques et terrestres, et pour diversifier les habitats pour la faune aquatique. Sur ce linéaire, 1200 arbres et arbustes adaptés aux milieux humides seront plantés en bord de cours d’eau pour former une ripisylve fonctionnelle. Des aménagements agricoles sont également implantés sur la partie aval, des abreuvoirs seront mis en place pour permettre aux bêtes de s’abreuver avec une eau de meilleure qualité et sans détériorer les berges. Ils permettent de maintenir le pâturage sur les prairies humides en bord de Reyssouze tout en préservant la qualité de l’eau.

(2) L’autre partie des travaux concerne le barrage des Aiguilles. Avec ses batardeaux fixes non manœuvrables, le barrage un obstacle à la continuité écologique et ne permettait pas une bonne gestion des crues. Après travaux, des vannes automatiques permettront de gérer les crues et le transit sédimentaire, une rampe piscicole sera également aménagée afin de reconnecter Saône et Reyssouze au niveau du transit piscicole.