Comme nous l’expliquions dans notre article de novembre, le bassin versant de la Reyssouze a connu plus de 2 mois et demi de situation de crise cet été. En octobre, la situation d’étiage (débit et hauteur d’eau bas) a laissé la place à une situation de crue (élévation du débit et de la hauteur d’eau).
La Reyssouze a connu une alternance rapide entre sécheresse record et petites crues éclair. Ses débits ont été multipliés par plus de 500 en quelques mois. Par exemple, le 01/09/2023 on notait un débit extrêmement bas de 0.028m3/s et le 23/10/2023 un débit maximal de 16.3 m3/s. Ces crues n’ont cependant pas atteint le débit de la crue biennale qui correspond à un débit de 21.6 m3/s à la station de Majornas.
Lors de ces périodes de crue, on peut remarquer que la hauteur d’eau de la Reyssouze varie rapidement. Ce phénomène peut notamment, dans certains secteurs, être accentué par l’écoulement des eaux pluviales dans la rivière.
La Saône était en crue à la même période que la Reyssouze (parfois avec un léger décalage) et a même dépassé son seuil de crue biennale. Le secteur était donc sous l’influence des deux rivières. Ainsi, par exemple à Pont-de-Vaux, le Barrage des aiguilles situé sur la Reyssouze à 4 kilomètres de la confluence avec la Saône a été submergé plus d’une semaine début novembre.