Recharge des nappes souterraines novembre 2025
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a publié son état des nappes souterraines au 1er novembre. Sur le bassin versant de la Reyssouze, peut-on déjà parler de début de recharge ? La réponse est nuancée : pour l’instant, la recharge commence tout juste, et certains niveaux restent légèrement dégradés malgré les pluies récentes.
Les différents types de nappes :
Nappes d’eau libre : en contact permanent avec l’atmosphère.
Nappes souterraines : parties saturées d’un aquifère.
Nappes phréatiques : nappes souterraines peu profondes.
Nappes alluviales : directement liées à un cours d’eau.
Nappes perchées : nappes libres situées au-dessus d’une zone non saturée, généralement de petite taille.
Sur le bassin de la Reyssouze, le sol permet un large accès à la nappe alluviale de la rivière. Une autre masse d’eau souterraine, le « Domaine Marneux de Bresse », est très peu exploitée, car difficile d’accès. Cela explique que la plupart des communes du bassin ne connaissent pas de restrictions pour les puits et forages, sauf certaines zones comme Bourg-en-Bresse, Certines, La Tranclière, Montagnat, Saint-Just, Saint-Martin-du-Mont et Tossiat, situées dans la zone de restriction « Dombes-Certines-Nord ».
Le rapport du BRGM fournit un indicateur précieux : les infiltrations des pluies en profondeur, qui alimentent progressivement les nappes. Selon le BRGM :
- « Le début de la période de recharge se confirme en octobre, avec 37 % des niveaux en hausse (contre 29 % en septembre). Les épisodes de recharge restent toutefois peu intenses et l’état des nappes se dégrade légèrement par rapport à septembre. »
- « En novembre et durant l’hiver, les tendances dépendront des cumuls pluviométriques. Concernant les nappes inertielles, la recharge devrait s’activer en novembre. »
Sur le bassin de la Reyssouze, les nappes sont majoritairement inertielles, c’est-à-dire que leur réponse aux pluies est lente. La période de recharge dépend donc de plusieurs facteurs : l’infiltration des précipitations, l’inertie de la nappe et la diminution des prélèvements depuis la fin de l’été. La végétation, désormais en dormance, consomme moins d’eau, facilitant l’infiltration.
Cependant, le forage du BRGM à Tossiat illustre que malgré les pluies importantes de fin octobre, le niveau de la nappe se dégrade encore légèrement en cette fin de novembre. La recharge n’a donc pas encore réellement commencé.
En résumé, la période de recharge des nappes sous le bassin versant de la Reyssouze s’annonce, mais son rythme et son intensité dépendront des pluies et de la capacité de chaque nappe à se régénérer. Suivre ces évolutions est essentiel pour anticiper la gestion de l’eau et la préservation des ressources souterraines.
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